L’antique chemin gallo-romain traversant le chef-lieu se continue en direction de Morat. Ce nom, écrit aussi Murat au XIVe évoque une terre où il y a des murs (Murata), vestiges de la villa romaine Variacus. Elle dépendait, avec son domaine foncier, de Boutae (Annecy).
Au XIXe siècle, un sarcophage monolithe, c’est-à-dire un tombeau creusé dans un seul bloc de calcaire, a été réutilisé pour aménager cette fontaine. Il s’agirait d’un vestige de type antique découvert au sein de la nécropole de Morat datée du haut Moyen Age (VIIe-VIIIe siècle après J-C), témoignant de la permanence de l’habitat dans le secteur après la chute de l’empire romain.
Morat peut se flatter d’être le point de départ, en 52 après J-C, de l’histoire de Veyrier.